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Le Lambig…La rareté de cette
eau de vie de cidre commence à se faire ressentir dans la Bretagne
profonde...
Depuis 1958 et ce pour réduire
l’alcoolémie, la production de Lambig a été
fortement restreinte. Seuls les cultivateurs possédant
des pommiers au moment de la création de loi peuvent toujours
produire cette boisson. Et ce droit n’est pas filial. Ces
cultivateurs ont la possibilité d’envoyer au maximum
220 litres de cidre au bouilleur de cru ou producteur de Lambig.
L’intervention de ce dernier coûte aujourd’hui
33 €, contrairement à 18 Fr dans les années
1970. Avec cette quantité, ils pourront repartir avec 20
litres de Lambig à 50°. |
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Le mode de production de cette boisson
miraculeuse est relativement banal. Le cultivateur apporte au
bouilleur de cru son cidre ; qu’ils transfèrent grâce
à une pompe à main à la machine. Puis, avec
le bois que le cultivateur a apporté, ils font chauffer
le cidre pour en faire de la vapeur : c’est la distillation.
Cette opération dure 30min.
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La vapeur obtenue est récupérée dans la cheminée
par condensation : l’eau des ruisseaux avoisinant est pompée
pour refroidir l’alambic. On obtient du Lambig ou Lagout
à 70°, qu’on coupe à l’eau pour
obtenir du Lambig « légal » à 50°.
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Il ne reste plus qu’à le laisser vieillir au moins 6 mois
en fût avant de l’embouteiller et de le déguster, avec
modération bien sûr…. !
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