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Le Gwenn Ha Du

Morvan Marchal (créateur du Gwenn ha du)

Le Gwenn ha du est une entreprise individuelle, que l'on doit à Morvan Marchal, architecte et militant autonomiste, qui dessina et proposa un drapeau moderne pour la Bretagne. La symbolique en est simple :
- Les mouchetures d'hermine représentent la Bretagne traditionnelle. Elles sont au nombre de onze. Une version ancienne préconnisait qu'elles soient innombrables. Cette dernière solution est à éviter car peu esthétique.
- Les neuf bandes égales noires et blanches représentent respectivement les provinces de langue gallaise et bretonne, ce qui est en réalité peu exact.
- Son nom pour les non-bretonnants signifie Blanc-et-Noir. Ce qui a en priorité inspiré Morvan Marchal serait le drapeau américain ou grec et les armes de la ville de Rennes.
 


Comment le Gwenn ha du s'est-il imposé ?

En 1925, on le voit dans des Cercles Celtiques.
Après la guerre, le Gwenn ha du est considéré à tord par l'État français comme un "drapeau de collaborateurs". L'État français de l'époque a considéré que le Gwenn ha du était un drapeau faisant concurrence au tricolore, et aujourd'hui reconnaît implicitement sa faute : il est utilité par toutes les mairies de Bretagne. Jusque dans le milieu des années 60, on pouvait se faire arrêter si on exhiber le Gwenn ha du. Dans le tumulte de la fin des années 60, il a refait son apparition avec beaucoup d'éclat (sur une flèche de Notre-Dame à Paris par exemple). Depuis l'intérêt des Bretons, jeunes et plus âgés, pour leur culture et donc leur vrai drapeau ne cesse de croître.

Le Gwenn ha du est donc reconnu par tous. Il flotte sur le fronton des mairies, des Conseils Généraux, du Conseil Régional...

Le Triskell

 
Les anciens Celtes affirmaient leur particularisme par un grand nombre de motifs décoratifs spécifiques (soleil, spirales, entrelacs, croix celtique, hevaoud, plume de paon, etc...) Mais il en existait un qui constituait le symbole interceltique par excellence, c’est le Triskell (du grec tiskèles : à trois jambes). Il consiste en trois spirales divergeant à partir d’un point central unique et évoquant une rotation vers la droite, sens bénéfique.

Il symbolisait le caractère trinitaire de la divinité (Taranis, Lug et Ogmios) et des déesses mères ("Trimatrones"), les trois éléments (eau, air et feu), la répartition de la société en trois classes (sacerdotale, guerrière et productrice), les trois cercles de l’existence, les triades bardiques, etc...

Tout chez les Celtes, va par trois.